Récipiendaires des subventions 2021

1. Paul Demers, Santé Ontario (Toronto) 

« Surveillance de la COVID-19 chez les personnes travaillant en Ontario : résultats en matière de tests, d’infections et de santé » 

Subvention d’un montant de 279 635,06 $ sur deux ans 

Dr Paul Demers, directeur, Centre de recherche sur le cancer professionnel, Santé Ontario 

Résumé du projet 

Ce projet de surveillance de la COVID-19 en milieu professionnel vise à répondre à la question suivante : quels groupes professionnels/industriels présentent des taux accrus (1) de dépistage, (2) de diagnostic, (3) d’hospitalisation et (4) d’utilisation de ventilateur relativement à la COVID-19? Cela permettra de mieux comprendre les conditions et les facteurs professionnels qui influencent la propagation et l’impact de la COVID-19. Ce projet de surveillance peut également être utile pour examiner l’impact et l’efficacité des mesures de santé et de sécurité, notamment la désignation des services essentiels et le masquage obligatoire. 

2. Steven Fischer, Université de Waterloo (Waterloo) 

« Conception et évaluation rapides d’un protocole d’évaluation des capacités fonctionnelles grâce à la réalité virtuelle augmentée » 

Subvention d’un montant de 224 912,43 $ sur deux ans 

Dr Steven Fischer, professeur agrégé, Département des sciences de la santé et de kinésiologie, Université de Waterloo 

Résumé du projet : 

Lorsqu’il s’agit de subir une évaluation des capacités fonctionnelles, les travailleuses et travailleurs blessés doivent actuellement se présenter en personne dans une clinique. Cette exigence a toujours posé problème aux personnes travaillant dans des régions éloignées sans accès facile aux cliniques. La COVID-19 a amplifié le problème de l’exigence de se présenter en personne dans une clinique pour y subir une évaluation des capacités fonctionnelles, de sorte qu’un grand nombre de travailleuses et travailleurs blessés sont actuellement dans l’impossibilité de subir une évaluation des capacités fonctionnelles en raison des interruptions de services et des fermetures de cliniques liées à la COVID-19. Notre objectif est de concevoir et d’évaluer un protocole d’évaluation des capacités fonctionnelles de manière virtuelle, éliminant ainsi l’exigence de se rendre en personne dans une clinique. 

3. Tracy Lea Kirkham, Santé Ontario (Toronto) 

« Validation d’un essai d’ajustement de la protection respiratoire pour les travailleuses et travailleurs d’urgence pendant des tâches de maintien des fonctions vitales en situation simulée » 

Subvention d’un montant de 239 999,46 $ sur deux ans 

Dre Tracy Lea Kirkham, scientifique, Centre de recherche sur le cancer professionnel, Santé Ontario 

Résumé du projet : 

Une ou un auxiliaire médical travaille en première ligne dans le domaine de la santé, à proximité de personnes pouvant être atteintes de maladies infectieuses. Une protection respiratoire efficace est essentielle pour empêcher une ou un auxiliaire médical de contracter des maladies infectieuses transmissibles par voie aérienne, comme la COVID-19. Les tâches exigeant de manipuler une ou un patient (par exemple, une tâche de levage) et de maintenir les fonctions vitales (par exemple, la réanimation cardiorespiratoire) peuvent entraîner des mouvements/positions difficiles susceptibles de compromettre le bon ajustement du masque. Ces tâches exposent également le personnel auxiliaire médical au plus grand risque d’exposition aux maladies infectieuses transmissibles par voie aérienne. Actuellement, les protocoles d’essai d’ajustement de protection respiratoire peuvent ne pas représenter adéquatement ces mouvements et peuvent exposer le personnel auxiliaire médical à un risque d’exposition. Nous souhaitons mener une étude expérimentale visant à tester l’ajustement de la protection respiratoire lors de tâches paramédicales en situation simulée. 

4. Shawn Marshall, Institut de recherche Bruyère (Ottawa)    

 « Élaboration d’une évaluation neurologique virtuelle pour les commotions liées au travail et établissement de sa fiabilité » 

Subvention d’un montant de 270 000 $ sur deux ans 

Dr Shawn Marshall, chef du Service de médecine et de réadaptation physiques, Soins continus Bruyère, Institut de recherche Bruyère 

Résumé du projet : 

La COVID-19 a mis la réadaptation face à la nécessité d’adapter les manières d’évaluer et de traiter les commotions. Actuellement, il n’existe aucun examen neurologique virtuel validé pour évaluer les travailleuses et travailleurs. Le but de cette étude est d’élaborer et de valider un examen neurologique virtuel afin d’évaluer plus efficacement la travailleuse ou le travailleur, de guider l’intervention thérapeutique et de surveiller le rétablissement, ce qui, en retour, peut conduire à une amélioration des résultats pour la personne soignée. L’élaboration d’une méthode valide d’examen neurologique virtuel permettra d’améliorer la possibilité de fournir des soins aux travailleuses et travailleurs commotionnés qui ne peuvent pas être évalués en personne. 

5. Cameron Mustard, Institut de recherche sur le travail et la santé (Toronto) 

« Résultats en matière de santé et de marché du travail chez les prestataires ayant interrompu le travail dans le contexte de l’urgence causée par la COVID-19 » 

Subvention d’un montant de 287 729 $ sur deux ans 

Dr Cameron Mustard, président et directeur scientifique, Institut de recherche sur le travail et la santé 

Résumé du projet : 

Les travailleuses et travailleurs dont l’état de santé compromet la participation au marché du travail constituent un sous-groupe de la population active susceptible d’être particulièrement vulnérable aux conséquences négatives de cette situation d’urgence. L’objectif de cette proposition d’étude est de documenter les conséquences économiques, sociales et sanitaires de la contraction sans précédent du marché du travail canadien causée par la COVID-19 chez les travailleuses et travailleurs ayant des problèmes de santé. Plus précisément, cette proposition est axée sur la santé et le statut social à moyen et à long terme des travailleuses et travailleurs ontariens ayant subi une lésion ou maladie invalidante liée au travail au cours de la période précédant l’urgence causée par la COVID-19, mais dont la période de rétablissement et de retour au travail a coïncidé avec la soudaine et l’importante contraction de l’emploi causée par la COVID-19. 

6. Mieke Koehoorn, Université de la Colombie-Britannique (Vancouver) 

« Exposition professionnelle à l’amiante et cancers gastro-intestinaux – un examen systématique » 

Subvention d’un montant de 150 000 $ sur un an 

Dr Mieke Koehoorn, professeur, directeur adjoint de la recherche, Division de la santé au travail et de l’environnement, Université de la Colombie-Britannique 

Résumé du projet : 

Nous proposons un examen systématique et des méta-analyses des preuves actuelles sur l’amiante et les cancers gastro-intestinaux, ce qui comprend une approche exhaustive et critique de l’évaluation des expositions par du personnel de recherche formé et spécialisé en épidémiologie professionnelle et en évaluation de l’exposition/de l’hygiène, similairement à l’examen du Centre international de recherche sur le cancer et comme préconisé par les spécialistes en épidémiologie du cancer. Nous utiliserons cette expertise pour mieux classer le niveau d’exposition à l’amiante dans les études de cohortes en tenant compte de la durée, de l’intensité, de la fréquence, des périodes, des tâches professionnelles et des estimations du risque d’autres cancers liés à l’amiante. 

7. Susan Tarlo, Université de Toronto (Toronto) 

« Lien entre une exposition à des vapeurs, gaz, poussières ou émanations en milieu de travail et l’apparition de la maladie pulmonaire obstructive chronique – un examen systématique » 

Subvention d’un montant de 165 375 $ sur 18 mois 

Dre Susan Tarlo, professeure, Département de médecine, Université de Toronto. 

Résumé du projet : 

Nous proposons un examen systématique et des méta-analyses des preuves scientifiques actuelles permettant de déterminer si une exposition professionnelle à des vapeurs, à des gaz, à des poussières ou à des émanations cause la maladie pulmonaire obstructive chronique. 

8. Mieke Koehoorn, Université de la Colombie-Britannique (Vancouver) 

« Exposition professionnelle à l’amiante et cancer du poumon – un examen systématique » 

Subvention d’un montant de 190 780 $ sur 18 mois 

Dre Mieke Koehoorn, professeure, directrice adjointe de la recherche, Division de la santé au travail et de l’environnement, Université de la Colombie-Britannique 

Résumé du projet : 

Nous proposons un examen systématique et des méta-analyses des preuves scientifiques actuelles d’un lien entre le cancer pulmonaire primitif et l’exposition professionnelle à l’amiante. Il s’agit notamment d’évaluer le rôle de l’amiantose relativement au lien susmentionné.