Récipiendaires des subventions 2018

Récipiendaires des subventions

M. Simon Coulombe, Université Wilfrid Laurier (Waterloo)

« Incidences du soutien par les pairs sur les résultats en matière de reprise du travail : Une étude longitudinale provinciale en Ontario »

Subvention d’un montant de 184 675 $ sur deux ans

M. Simon Coulombe, professeur adjoint, départements de science et de psychologie, Université Wilfrid Laurier

Résumé du projet

M. Coulombe et son équipe évalueront les variations des résultats sur le plan professionnel (situation professionnelle, paramètres des interruptions de travail reliées à la santé mentale, absentéisme, déficience fonctionnelle, rendement au travail, bien-être au travail, implication, etc.) auprès d’un échantillon de personnes atteintes de lésions ou de maladies reliées au travail recevant un soutien par les pairs en Ontario. Il s’agira d’une étude longitudinale qui fera appel aux données de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (WSIB) en guise de groupe témoin artificiel.

 

M. Cameron Mustard, Institut de recherche sur le travail et la santé (Toronto)

« Estimation des avantages financiers des dépenses liées à la prévention en santé et sécurité au travail : Étude des employeurs de l’Ontario »

Subvention d’un montant de 244 150 $ sur deux ans

M. Cameron Mustard, président et directeur scientifique, Institut de recherche sur le travail et la santé

Résumé du projet

M. Mustard et son équipe chercheront à obtenir des estimations auprès d’employeurs de l’Ontario concernant les avantages financiers découlant des dépenses d’entreprise engagées en vue de prévenir les lésions et les maladies reliées au travail. L’étude visera à reproduire les objectifs d’un projet de recherche lancé par l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS) et l’Assurance sociale allemande des accidents du travail et maladies professionnelles (DGUV). Les employeurs participants à l’étude menée par l’AISS et la DGUV ont déclaré que l’investissement moyen en santé et sécurité au travail par employé et par an dépassait les 1 200 € (1 800 $ CAD). Ils ont aussi estimé que le rendement financier des investissements en prévention était de l’ordre de 2,2 fois l’investissement.

 

Dr Robin Richards, Institut de recherche Sunnybrook (Toronto)

« Utilisation de l’intelligence artificielle pour mesurer l’adhésion du travailleur à la physiothérapie de l’épaule à domicile »

Subvention d’un montant de 249 278 $ sur deux ans

Dr Robin Richards, chirurgien membre du personnel, Service de chirurgie orthopédique, Institut de recherche Sunnybrook

Résumé du projet

L’objectif de l’étude consiste à valider un système intelligent de reconnaissance d’activités physiothérapeutiques, le SPARS, un dispositif portable d’intelligence artificielle servant à évaluer l’adhésion de l’utilisateur à la physiothérapie de l’épaule à domicile dans le cas d’une pathologie de la coiffe des rotateurs. L’étude vise à établir le lien entre l’adhésion et le rétablissement.

 

Mme Christine Wickens, Centre de toxicomanie et de santé mentale (Toronto)

« Lésion cérébrale traumatique légère au travail : Prévalence, corrélats et résultats »

Subvention d’un montant de 366 969,28 $ sur deux ans

Mme Christine Wickens, scientifique indépendante, Institut de recherche sur les politiques en matière de santé mentale, Centre de toxicomanie et de santé mentale

Résumé du projet

La prévalence, les corrélats et les résultats liés aux lésions cérébrales traumatiques légères sont le plus souvent estimés à partir de données hospitalières. Cependant, un grand nombre de lésions cérébrales traumatiques légères ne sont pas traitées dans un hôpital, ce qui donne possiblement lieu à une sous-estimation de leur prévalence et à une limitation de la capacité de comprendre les corrélats et les résultats connexes. Mme Wickens et son équipe révéleront la véritable ampleur et l’impact financier des lésions cérébrales traumatiques légères au travail et des facteurs qui empêchent ou facilitent un retour au travail en vue de montrer le besoin d’efforts supplémentaires en matière de prévention et d’intervention.