Récipiendaires dans le cadre du programme de recherche et de subvention de 2023

1. Andréa Furlan, Institut de recherche sur le travail et la santé (Toronto)

« Prolongation du projet ECHO (Extension pour les soins de santé en communauté) – médecine du travail et hygiène du milieu, et essai d’un nouvel outil clinique »

Subvention d’un montant de 299 350 $ sur deux ans

Dre Andréa Furlan, scientifique, Institut de recherche sur le travail et la santé

Résumé du projet :

Les résultats préliminaires du projet pilote ECHO – médecine du travail et hygiène du milieu ont montré que ce programme était une efficace. Ils ont prouvé que le programme ECHO – médecine du travail et hygiène du milieu était faisable, acceptable et efficace pour former les prestataires de soins primaires à contribuer au retour au travail et au rétablissement. L’évaluation du programme a révélé une lacune dans les connaissances et la capacité des prestataires de soins primaires à recueillir les antécédents professionnels de leurs patientes et patients. La compréhension des antécédents professionnels est essentielle pour établir les bons soins de santé et favoriser le retour au travail. Pour combler cette lacune, un outil d’enregistrement des antécédents professionnels (OHRT) a été mis au point et testé auprès des personnes participant au programme ECHO – médecine du travail et hygiène du milieu. L’équipe de recherche suggère d’offrir le programme ECHO – médecine du travail et hygiène du milieu pendant deux années supplémentaires pour tester l’OHRT.

2. Glen Kenny, Université d’Ottawa (Ottawa)

« Santé et sécurité des travailleuses et travailleurs, et maintien de leur capacité opérationnelle en cas de chaleur : instructions liées au réchauffement climatique »

Subvention d’un montant de 285 000 $ sur deux ans

Dr Glen Kenny, professeur et chaire de recherche, Université d’Ottawa

Résumé du projet :

En Ontario, les lieux de travail s’appuient sur les limites supérieures de stress thermique recommandées par les organismes de sécurité du travail en vue d’assurer la santé et la sécurité des personnes travaillant dans des milieux chauds. Cependant, aucune consigne n’existe sur la durée sécuritaire de la première exposition à la chaleur avant de mettre en œuvre des mesures d’atténuation de la chaleur. En outre, les lignes directrices partent du principe que toutes les personnes sont égales, et ne tiennent pas compte des différences de sexe ni d’âge relativement aux contraintes physiologiques et à la fatigue, ce qui peut avoir une incidence sur la résistance à la chaleur. L’équipe de recherche fournira les durées sécuritaires de la première exposition à la chaleur en fonction du sexe et de l’âge, et des conseils pour la mise en œuvre des mesures d’atténuation de la chaleur durant une période de travail par temps chaud, y compris les améliorations à apporter dans le cadre des longs quarts de travail et des journées de travail consécutives.

3. Tracy Lea Kirkham, Santé Ontario (Toronto)

« Utilisation des bases de données nationales américaines sur l’exposition pour améliorer l’indemnisation et la prévention dans les lieux de travail de l’Ontario »

Subvention d’un montant de 283 412 $ sur deux ans

Dre Tracy Lea Kirkham, directrice adjointe et scientifique principale, Santé Ontario

Résumé du projet :

Cette étude vise à déterminer si les données d’inspection des lieux de travail librement accessibles aux États-Unis peuvent servir à évaluer les expositions des personnes travaillant en Ontario. L’évaluation de la pertinence de l’utilisation des données américaines pour estimer les expositions en Ontario nécessite des vérifications méthodologiques visant ce qui suit : 1) déterminer si les expositions américaines sont suffisamment comparables pour estimer les expositions ontariennes, et 2) tester la faisabilité de la préparation des données américaines en vue d’une utilisation à grande échelle pour analyser de multiples dangers, industries et professions en Ontario.

4. Peter Lapner, Institut de recherche de L’Hôpital d’Ottawa (Ottawa)

« Réexamen de la valeur et de l’efficacité : Un projet visant l’amélioration de la réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs »

Subvention d’un montant de 283 868 $ sur deux ans

Dr Peter Lapner, chirurgien orthopédiste, Institut de recherche de L’Hôpital d’Ottawa

Résumé du projet :

Une déchirure d’un tendon de la coiffe des rotateurs est extrêmement fréquente, et la réparation de la coiffe est l’intervention chirurgicale la plus pratiquée sur l’épaule. Actuellement, lors d’une réparation de la coiffe, le nombre d’ancres utilisées (petits implants servant à réparer les tendons) est extrêmement variable d’une personne chirurgienne à l’autre, de même que le coût de chaque ancre. Par conséquent, le coût de l’intervention chirurgicale est lui aussi très variable. Voici nos objectifs : (1) déterminer si l’utilisation d’ancres supplémentaires est associée à de meilleurs résultats, (2) déterminer si l’utilisation d’ancres supplémentaires est rentable, et (3) mettre en œuvre un projet de qualité visant à fournir des commentaires aux personnes chirurgiennes pour les informer de leurs coûts ainsi que des avantages de la standardisation de la technique. Il est impératif d’adopter une approche plus uniforme, laquelle permettra de réduire considérablement les coûts et de réaliser d’importantes économies pour le système de soins de santé.

5. Joy MacDermid, The University of Western Ontario (London)

« Validation d’un questionnaire sur les limitations professionnelles des personnes sapeuses-pompières »

Subvention d’un montant de 207 786,50 $ sur deux ans

Dre Joy MacDermid, professeure, The University of Western Ontario

Résumé du projet :

Les limitations professionnelles peuvent être le premier signe d’évolution de l’état de santé, et définir le cadre d’un travail sécuritaire et productif. Les limitations professionnelles sont mesurables par de longs et coûteux tests sur le terrain ou en laboratoire, qui peuvent ne pas refléter la réalité. D’autres méthodes de mesure font appel à l’auto-évaluation pour répondre à des questions sur les tâches professionnelles, ce qui est plus facile et moins coûteux, et permet de mesurer la perception d’une personne concernant sa capacité d’accomplir toute une gamme de tâches, dont certaines ne peuvent pas être simulées dans des tests en laboratoire. Actuellement, les méthodes génériques de mesure des limitations professionnelles ne sont pas valables pour les personnes sapeuses-pompières, car elles ne requièrent pas de renseignements sur les tâches que ces dernières doivent accomplir pour servir leurs collectivités, ce qui constitue un obstacle à la mise en place de meilleures pratiques en matière de santé et de sécurité, ou d’adaptations professionnelles. Cette étude permettra d’élaborer et de tester un outil d’auto-évaluation des limitations de l’efficacité des personnes sapeuses-pompières, ainsi que de leurs limitations sur les plans physiques, interpersonnels, émotionnels et cognitifs.

6. Margaret McKinnon, Université McMaster (Hamilton)

« Essai contrôlé randomisé d’une nouvelle formation en matière de gestion des objectifs selon les traumatismes pour les personnes membres du personnel de sécurité publique atteintes d’un état de stress post-traumatique (ÉSPT) »

Subvention d’un montant de 284 473,59 $ sur deux ans

Dre Margaret McKinnon, professeure, Université McMaster

Résumé du projet :

Une personne membre du personnel de sécurité publique est davantage exposée à la maladie, à la violence et à la mort que la plupart des membres de la population civile. Cette exposition fréquente aux traumatismes est associée à une série de problèmes de santé mentale, dont l’ÉSPT, qui est l’une des principales causes d’invalidité chez les personnes membres du personnel de sécurité publique. L’ÉSPT est associé à des déficits cognitifs au niveau de la mémoire, de l’attention, de l’apprentissage et d’autres domaines de fonctionnement, ainsi qu’à une baisse de la productivité au travail, à une perte de revenus et à une augmentation des frais médicaux. Nous proposons d’examiner la question d’ajouter une composante éducative axée sur les traumatismes à une stratégie de remédiation cognitive bien établie, en vue de gérer les objectifs.

7. Thomas Tenkate, Université métropolitaine de Toronto (Toronto)

« Projet SOS : Superviseur(e)s stressé(e)s »

Subvention d’un montant de 153 107,12 $ sur deux ans

Dr Thomas Tenkate, professeur agrégé, Université métropolitaine de Toronto

Résumé du projet :

Les lieux de travail sont devenus très complexes, avec des personnes qui travaillent sur place, à distance ou de manière hybride. Cette situation est très stressante pour les personnes superviseures. L’étude proposée s’appuiera sur une menée en 2021-2022 par l’équipe de recherche ayant révélé que les personnes superviseures présentaient un mauvais état de santé psychologique pendant l’épidémie de COVID-19 et que, pour cette raison, elles ont mis de côté leurs fonctions de base en matière de santé et sécurité au travail. Cette étude examinera le rôle actuel et les sources de stress des personnes superviseures, la manière dont elles peuvent s’entraider grâce aux meilleures pratiques pour réduire leur stress, et l’impact que ce soutien peut avoir sur les pratiques de santé et sécurité au travail. En fonction des résultats, un plan d’atelier et un guide d’animation connexe seront élaborés sur les meilleures pratiques des personnes superviseures et seront publiés sur un site Web créé à cet effet.