Barème d’honoraires : Psychologie

Services psychologiques
Services compris Code de service Honoraires

Évaluation psychologique initiale

P665

86,36 $

Services psychologiques

P666

86,36 $

Évaluation neuropsychologique

P667

86,36 $

Autres remarques :

Évaluation psychologique initiale

  • Cela comprend une entrevue clinique, un bref dépistage psychométrique (au besoin) et la production d’un rapport pour la WSIB.
  • Les honoraires sont par demi-heure ou majeure partie de demi-heure, pour un maximum de quatre heures*.

Services psychologiques

  • La WSIB doit les approuver avant le début du traitement.
  • Les honoraires sont par demi-heure ou majeure partie de demi-heure.

Évaluation neuropsychologique

  • Il s’agit d’une évaluation à la demande de la WSIB.
  • Les honoraires sont par demi-heure ou majeure partie de demi-heure, pour un maximum de 12 heures**.

Veuillez noter :

* Le rapport d’évaluation initiale doit contenir un plan de traitement énonçant les objectifs et la durée prévue du traitement.

** Les honoraires liés à l’évaluation et au traitement psychologiques prennent en compte la production des rapports. Par conséquent, la WSIB ne doit pas recevoir une demande de paiement d’honoraires distincte pour leur production. Si vous envoyez votre rapport à la WSIB par télécopieur, n’envoyez pas ensuite le rapport original par la poste.

Autres services psychologiques
Services compris Code de service Honoraires

Formulaire Détermination des capacités fonctionnelles pour la planification d’un retour au travail rapide et sécuritaire (DCF)

FAF

45,00 $

Consultation téléphonique avec la personne spécialiste de la santé traitante

S.O.

45,00 $

Autres remarques :

Formulaire DCF

  • La demande de production du formulaire doit être l’initiative de la personne blessée ou malade ou de l’employeur. Le formulaire ne doit pas contenir de renseignements cliniques ou diagnostiques.

Consultation téléphonique avec la personne spécialiste de la santé traitante

  • L’appel à la personne spécialiste de la santé traitante doit être l’initiative de la WSIB.
  • Rémunération à honoraires forfaitaires sans égard à la durée de l’entretien.

Aperçu des services psychologiques

Évaluation psychologique initiale

À la demande d’un(e) employé(e) de la WSIB ou de la ou du médecin traitant(e), la ou le psychologue rencontre la personne blessée ou maladie aux fins d’une évaluation initiale. Il est possible de facturer cette évaluation pour un maximum de quatre heures, et celle-ci doit comprendre une entrevue clinique, un court dépistage psychométrique (au besoin) et la production d’un rapport pour la WSIB.

Le rapport pour la WSIB doit énoncer les antécédents cliniques et les renseignements recueillis lors de l’entretien, et contenir les éléments suivants :

  • les résultats du dépistage psychométrique (s’il y a lieu);
  • le diagnostic établi selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV);
  • un plan de traitement décrivant les objectifs et la durée prévue du traitement;
  • le rapport entre le diagnostic et le plan de traitement, avec des objectifs comportementaux précis, pertinents à la lésion reliée au travail et devant être atteints à l’aide de la psychothérapie.

La personne psychologue doit informer la WSIB par écrit si elle n’est pas en mesure de fournir un diagnostic et un plan de traitement dans le délai maximal de quatre heures d’évaluation. Elle doit alors suggérer d’autres tests psychologiques. La ou le psychologue ne doit rien entreprendre sans avoir obtenu l’approbation de la WSIB, car il se peut qu’elle ne défraye pas d’autres services.

Remarque : La WSIB ne défrayera aucun autre traitement ni test avant d’approuver le plan de traitement.

Approbation du traitement

Pour garantir le paiement des services psychologiques, il est important que la WSIB les approuve avant le début du traitement. Veuillez communiquer avec la ou le gestionnaire de cas ou l’infirmière ou infirmier de la personne blessée ou malade pour savoir si la WSIB a approuvé le plan de traitement envisagé.

Traitement continu

Dès que la WSIB approuve le plan de traitement, la ou le psychologue doit présenter un résumé de la fréquence de la thérapie proposée, soit une thérapie à la semaine ou à la quinzaine, ou plus fréquemment s’il y a lieu. La ou le psychologue doit également soumettre des rapports d’évolution à la WSIB au moins toutes les quatre séances ou une fois toutes les huit semaines.

À l’issue du traitement, il faut envoyer un rapport sommaire de congé à la WSIB et à la ou au médecin ayant orienté la personne blessée ou malade. Le rapport doit comprendre un aperçu de la réponse thérapeutique de la personne blessée ou malade et indiquer si le traitement est terminé. La WSIB doit approuver tout autre traitement au préalable.

Rapports d’évaluation neuropsychologique

La WSIB demande ce genre d’évaluation en vue d’établir les dysfonctions neuropsychologiques lorsqu’une lésion ou maladie reliée au travail a atteint le système nerveux central. La WSIB entreprend cette orientation, en fournissant des renseignements contextuels détaillés sur les antécédents cliniques de la personne blessée ou malade. La WSIB et l’Association de psychologie de l’Ontario ont convenu d’un format normalisé pour déclarer les résultats des évaluations neuropsychologiques. Ce format est décrit ci-dessous.

Pour garantir le paiement des services, il est important que la WSIB les approuve au préalable avant le début du traitement.

Rapports d’évaluation neuropsychologique

Il faut que les rapports d’évaluation neuropsychologique rédigés pour la WSIB documentent la présence ou l’absence de toute dysfonction cérébrale ainsi que les forces et faiblesses cognitives résiduelles de la personne blessée ou malade. Le rapport d’évaluation neuropsychologique doit, à tout le moins, aborder les questions suivantes :

  • le motif de l’évaluation et les antécédents pertinents;
  • la présence ou l’absence de toute dysfonction cérébrale;
  • en cas de dysfonction cérébrale, la cause estimée d’un tel dysfonctionnement et les centres cérébraux les plus touchés;
  • la gravité des déficiences de la personne blessée ou malade;

  • les forces et les faiblesses de la personne blessée ou malade. L’évaluation neuropsychologique doit englober, à tout le moins, ce qui suit :

    • les capacités sensorielles;
    • les capacités motrices;
    • la vitesse psychomotrice;
    • l’attention et la concentration;
    • la parole;
    • les aptitudes à recomposer des éléments épars ou les compétences visuospatiales;
    • l’aptitude intellectuelle;
    • la mémoire et l’apprentissage;
  • si possible, le lien entre les déficits de la personne blessée ou malade et le trouble déclencheur;
  • la probabilité d’une récupération spontanée supérieure;
  • l’influence de facteurs susceptibles d’amoindrir la validité de l’évaluation. Ceux-ci incluent ce qui suit, sans s’y limiter :
  • les fonctions cognitives de plus haut niveau (p. ex., raisonnement abstrait, résolution de problèmes ou fonctionnement exécutif);
    • l’âge;
    • l’éducation;
    • la langue;
    • le sexe;
    • le milieu culturel;
    • la motivation;
    • les déficiences sensorimotrices;
    • les traits de personnalité ou l’état affectif;
  • lla sensibilisation de la personne blessée ou malade à ses déficits, et sa capacité à les compenser;
  • la nécessité d’une autre évaluation, notamment une évaluation professionnelle ou une évaluation de la personnalité;
  • la nécessité d’une réévaluation neuropsychologique et le délai recommandé pour mener une telle évaluation;
  • les effets des déficits et des forces de la personne blessée ou malade sur sa capacité de travail. Dans la mesure du possible, décrivez le type d’activités que la personne blessée ou malade peut ou non exercer. Si possible, indiquez le genre d’appareils ou d’accessoires fonctionnels qui pourraient aider la personne blessée ou malade à compenser ses déficits;
  • la nécessité d’avoir recours à davantage de réadaptation, de counselling, d’orthopédagogie ou de psychothérapie;
  • l’aptitude de la personne blessée ou malade au recyclage, si l’on estime que ses déficits neuropsychologiques la limitent quant à la reprise du type d’emploi qu’elle occupait avant l’apparition du trouble;
  • la nécessité d’une surveillance en milieu de travail et le degré approprié d’une telle surveillance;
  • les effets d’autres troubles, préexistants ou subséquents, sur la capacité de la personne blessée ou malade à utiliser les zones fonctionnelles préservées.